Phosgene indicator badge Medic

Le phosgène est un gaz à température normale et est considéré comme très nocif pour la santé. Ce gaz a une très mauvaise réputation parce qu’il a été utilisé comme gaz de combat avec le chlore pendant la Première Guerre mondiale. Beaucoup d’entre nous ont en tête des images horribles de soldats gravement brûlés lorsque le vocable phosgène est évoqué.

De nos jours, le phosgène est une matière première importante dans l’industrie chimique. Ce n’est pas peu dire que notre mode de vie actuel serait impensable sans matériaux nécessitant une phosgénation pour leur fabrication. Citons par exemple de nombreux médicaments, des polyuréthanes (mousses, colles, peintures, matériaux d’isolation, rembourrages) et des polycarbonates (CD, pièces mécaniques de carrosserie, éléments de commande, boîtiers).

Il va de soi que la production et l’utilisation du phosgène sont soumises aux normes de sécurité les plus strictes. Les installations de phosgène sont surveillées 24 heures sur 24 par des appareils de mesure ultrasensibles, de sorte que même la plus petite fuite est détectée avant que quiconque ne soit blessé. Malgré toutes ces mesures de sécurité, personne ne peut exclure totalement que quelqu’un ne soit pas exposé. Même cela n’est pas grave, car une intoxication au phosgène peut être traitée – à condition que le médecin traitant dispose d’informations précises sur la dose absorbée.

En effet, contrairement à tous les autres gaz toxiques, une intoxication au phosgène ne produit pas de symptômes immédiats. Il y a donc un risque qu’un employé ayant subi une exposition ne soit pas suffisamment ou trop traité. Le médecin doit donc absolument connaître la dose totale absorbée, c’est-à-dire le produit de la concentration * temps, afin de décider du traitement adéquat. C’est ce que montre la plaquette indicatrice MEDIC de Compur. Elle se colore en rouge, et ce d’autant plus intensément que l’exposition totale est élevée. La plaquette est comparée à un étalon de couleur sur lequel on peut lire exactement la dose totale concentration * temps en unité ppm * min. Grâce à cet outil – muni du nom de l’utilisateur – le médecin dispose des connaissances nécessaires pour administrer, le cas échéant, le traitement optimal à un collaborateur exposé.